Quels légumes peut-on manger quand on a le côlon irritable ?

Quels légumes sont adaptés au syndrome du côlon irritable (SCI)

Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble courant qui se manifeste par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz et des troubles du transit intestinal. Bien qu’il n’existe pas de remède contre le SCI, certains changements alimentaires peuvent contribuer à soulager les symptômes.

Légumes recommandés pour le SCI

Les légumes cuits sont généralement bien tolérés par les personnes atteintes du SCI. Voici quelques légumes recommandés :

• Carottes : Riches en fibres, bêta-carotène et vitamines K et C.
• Courgettes : Pauvres en FODMAP (sucres fermentescibles qui peuvent irriter le côlon).
• Épinards : Excellente source de fibres, de fer et de vitamines A et K.
• Haricots verts : Riches en fibres et faibles en FODMAP.

Autres légumes à consommer avec modération

Certains légumes peuvent être consommés avec modération dans le cadre d’un régime pour le SCI :

• Pommes de terre : Pauvres en FODMAP, mais peuvent causer des gaz chez certaines personnes.
• Patates douces : Contenant de la pectine, une fibre qui peut aider à apaiser les voies digestives.
• Brocoli : Riche en fibres et en antioxydants, mais peut provoquer des gaz.

Légumes à éviter

Les légumes suivants sont connus pour irriter le côlon et doivent être évités dans le cadre d’un régime pour le SCI :

• Choux : Contiennent des FODMAP et peuvent causer des ballonnements et des gaz.
• Choux-fleurs : Semblables aux choux, riches en FODMAP.
• Oignons : Contenant des fructanes, qui sont des FODMAP.
• Ail : Également riche en fructanes.
• Légumineuses : Comme les haricots, les pois chiches et les lentilles, contiennent des FODMAP et des fibres insolubles qui peuvent aggraver les symptômes.

Il est important de noter que la tolérance aux légumes varie d’une personne à l’autre. Il est recommandé de tenir un journal alimentaire pour identifier les légumes qui provoquent des symptômes et de les éviter. En cas de doute, il est toujours préférable de consulter un professionnel de santé qualifié.