Comment calculer le volume musculaire ?
Le volume dentraînement est habituellement calculé comme le produit du nombre de séries, de répétitions et du poids soulevé. Cependant, pour certaines études, il est mesuré en se basant sur le nombre de séries effectuées jusquà léchec, tout en conservant les autres variables inchangées.
Au-delà des kilos: Calculer le volume d’entraînement musculaire pour une optimisation personnalisée
Le volume d’entraînement, indicateur clé de la progression en musculation, est souvent réduit à une simple équation : séries x répétitions x poids. Cependant, cette approche, bien que pratique, se révèle limitée pour une véritable évaluation de l’intensité et de l’efficacité de la séance. Déterminer le volume musculaire véritable nécessite une perspective plus nuancée, qui prend en compte non seulement les charges, mais aussi la réponse individuelle du corps et la fatigue musculaire.
L’équation classique, si elle offre une base solide pour suivre la progression quantitative, masque une réalité qualitative cruciale : la proximité avec l’échec musculaire. Le fait de soulever 10 répétitions à 70% de votre 1RM (répétition maximale) ne représente pas le même stimulus qu’effectuer 10 répétitions à 70% de votre 1RM jusqu’à l’échec complet. Dans le second cas, le volume musculaire réellement stimulé est significativement plus important, même si le nombre de séries, de répétitions et le poids restent identiques.
Plusieurs approches permettent d’affiner le calcul du volume musculaire et de le rendre plus pertinent :
1. Intégration du facteur “échec musculaire”: Au lieu de se baser uniquement sur le nombre de répétitions effectuées, cette méthode privilégie le nombre de séries effectuées jusqu’à l’échec. Cela permet de prendre en compte l’intensité subjective de l’effort, un facteur essentiel pour stimuler l’hypertrophie. Par exemple, 3 séries de 8 répétitions à 80% de 1RM jusqu’à l’échec représentent un volume musculaire plus important que 3 séries de 8 répétitions à 80% de 1RM arrêtées avant l’échec, même si les données brutes (séries x répétitions x poids) sont identiques.
2. Mesure du volume en “RPE” (Rate of Perceived Exertion): Cette échelle subjective permet de quantifier l’intensité perçue de l’effort. En associant le volume classique (séries x répétitions x poids) à une note RPE (de 1 à 10, 10 étant l’échec complet), on obtient une mesure plus précise du volume musculaire effectivement travaillé. Une série de 8 répétitions à 80% de 1RM avec une RPE de 9 aura un impact supérieur à une série similaire avec une RPE de 6.
3. Prise en compte du temps sous tension (TUT): Le temps pendant lequel un muscle est sollicité sous tension (phase concentrique et excentrique) est un facteur déterminant de l’hypertrophie. Un volume musculaire important peut être atteint avec des poids plus légers et un TUT plus long, en privilégiant des répétitions lentes et contrôlées. Cette méthode nécessite un chronométrage précis de chaque répétition.
Conclusion:
Calculer le volume d’entraînement musculaire efficacement dépasse la simple multiplication des variables classiques. Intégrer des facteurs subjectifs comme l’échec musculaire, le RPE ou le TUT permet une évaluation bien plus précise de l’intensité de la séance et une meilleure adaptation du programme d’entraînement aux objectifs individuels. Expérimenter avec différentes approches et suivre attentivement ses sensations permettront d’optimiser le volume d’entraînement et de maximiser les gains musculaires. N’oubliez pas que l’écoute de son corps reste le facteur le plus important pour une progression durable et sans blessure.
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