Faut-il courir quand on a la gueule de bois ?

Gueule de bois : courir ou pas courir, telle est la question (et la réponse est nuancée)

Réveillé(e) avec la tête lourde, la bouche pâteuse et un vague souvenir d’avoir un peu trop fêté la veille ? La gueule de bois est un passage obligé pour certain(e)s après une soirée arrosée. Et la question de l’activité physique se pose souvent : se bouger pour éliminer les toxines ou rester blotti(e) au fond du lit ? Si l’envie de chausser ses baskets et d’aller courir peut sembler une bonne idée, la réalité est plus nuancée.

Contrairement à certaines idées reçues, la gueule de bois n’est pas une excuse pour s’immobiliser totalement. Un peu d’exercice peut même être bénéfique pour stimuler la circulation sanguine et l’oxygénation, contribuant ainsi à un léger mieux-être. Cependant, l’effort doit être adapté à l’état fragilisé de l’organisme.

Oubliez donc le marathon ou la séance de fractionné intense. La gueule de bois s’accompagne souvent de déshydratation, de nausées et de fatigue intense. Un effort physique important pourrait aggraver ces symptômes, voire entraîner des malaises, des vertiges, ou des blessures.

Privilégiez plutôt une activité douce et de faible intensité. Une marche tranquille à l’air frais, par exemple, peut aider à se dégourdir les jambes et à oxygéner le cerveau sans solliciter excessivement le corps. Écouter son corps est primordial : si la moindre sensation de fatigue ou de malaise apparaît, il faut s’arrêter immédiatement.

La clé d’une récupération efficace après une soirée festive réside dans la progressivité. Reprendre une activité physique intense trop rapidement après une gueule de bois est contre-productif. Il est préférable de privilégier le repos et une hydratation régulière dans les premières heures, puis d’envisager une activité physique légère lorsque l’état général s’améliore. N’oubliez pas que le meilleur remède contre la gueule de bois reste la prévention : consommer de l’alcool avec modération permet d’éviter ces désagréments et de préserver sa forme physique.