Comment s'appelle le bébé des bisons ?

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Le bison vit en harem. Les jeunes mâles sont expulsés vers lâge de deux ans. La femelle est une bisonne et son petit, un bisonneau.
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Le mystère du nom du bébé bison : démêler le vrai du faux

On entend souvent parler de “bisontin”, de “bisonnet” ou encore de “bisou”. Pourtant, lorsqu’il s’agit de nommer le petit du bison, un seul terme est correct : le bisonneau.

Le bison, cet imposant bovidé, vit en troupeaux structurés en harems, dirigés par un mâle dominant. La femelle, appelée bisonne, met au monde un seul bisonneau par an, après une gestation d’environ neuf mois. Ce jeune bisonneau, d’apparence fragile face à la masse imposante de ses parents, est pourtant vif et rapidement sur pieds. Il arbore un pelage roux, contrastant avec le brun sombre des adultes, qui foncera progressivement au fil des mois.

L’utilisation erronée de termes comme “bisontin” – qui désigne un habitant de Besançon – ou encore “bisonnet”, probablement dérivé de “bison” par analogie avec d’autres animaux, témoigne d’une confusion compréhensible. Quant à “bisou”, il s’agit évidemment d’une plaisanterie, exploitant la consonance proche des mots.

L’importance d’utiliser le terme correct, “bisonneau”, réside dans la précision et la clarté du vocabulaire. Cela permet d’éviter les malentendus et de transmettre une information juste, notamment dans un contexte éducatif ou scientifique. De plus, respecter la terminologie adéquate contribue à la préservation du patrimoine linguistique lié à la faune et à la nature.

Le jeune bisonneau restera auprès de sa mère pendant environ deux ans, bénéficiant de sa protection et de son lait nourricier. Les jeunes mâles, une fois arrivés à cet âge, seront expulsés du harem et rejoindront des groupes de mâles célibataires, en attendant de pouvoir, à leur tour, constituer leur propre harem. Quant aux femelles, elles resteront généralement au sein du troupeau d’origine.

Ainsi, retenons bien que le petit du bison est un bisonneau, un nom qui évoque à la fois la puissance de l’animal adulte et la fragilité de sa progéniture. Utiliser le bon vocabulaire, c’est aussi contribuer à une meilleure compréhension et à un plus grand respect du monde animal.