Est-ce que les brebis ont des cornes ?

Mythe ou réalité ? Les brebis et leurs cornes

La question de la présence ou de l’absence de cornes chez les brebis est souvent source de confusion. On associe facilement les moutons à des créatures douces et laineuses, images souvent dépourvues de cornes. Mais la réalité est plus nuancée que l’image idyllique que l’on se fait généralement.

Contrairement à une idée reçue, les brebis ne sont pas systématiquement dépourvues de cornes. Alors que l’absence de cornes est fréquente chez de nombreuses races, certaines races de brebis possèdent bel et bien des cornes, et même des cornes imposantes chez certains béliers. Ces cornes peuvent varier en taille, en forme et en courbure selon la race. On trouve ainsi des brebis à cornes courtes et recourbées, d’autres à cornes longues et torsadées, et d’autres encore avec des cornes plus imposantes chez les mâles (béliers) que chez les femelles.

Il est donc crucial de ne pas généraliser. L’affirmation « les brebis n’ont pas de cornes » est inexacte. Il serait plus juste de dire que certaines races de brebis sont naturellement sans cornes (appelées « amusettes »), tandis que d’autres possèdent des cornes. Cette caractéristique est génétique et propre à chaque race. L’élevage sélectif a d’ailleurs largement contribué à la sélection de races dépourvues de cornes, souvent pour des raisons pratiques de gestion des troupeaux et de sécurité des éleveurs.

La confusion avec les chèvres est fréquente. Bien que visuellement proches, brebis et chèvres sont des animaux distincts. Si certaines races de chèvres sont effectivement sans cornes (comme la chèvre naine des Pyrénées par exemple), la présence de cornes est beaucoup plus répandue chez les chèvres que chez les brebis. Par ailleurs, il est important de rappeler que le terme “chèvre” désigne la femelle, tandis que le mâle est appelé “bouc”.

En conclusion, la réponse à la question “Les brebis ont-elles des cornes ?” est donc : ça dépend de la race. Certaines races sont naturellement sans cornes, d’autres possèdent des cornes, qui peuvent varier considérablement en taille et en forme. Il est donc important de nuancer les affirmations générales et de considérer la diversité génétique au sein des populations ovines.