La morue a-t-elle des parasites ?

La morue : un met délicieux, mais attention aux parasites !

La morue, poisson emblématique de nos tables, est appréciée pour sa chair ferme et son goût délicat. Mais derrière cette image alléchante se cache une réalité moins idyllique : la possibilité de présence de parasites. Contrairement à une idée reçue, la congélation, même prolongée, ne garantit pas l’élimination totale de ces organismes.

Plusieurs types de parasites peuvent infester la morue, notamment des nématodes (vers ronds) et des cestodes (vers plats), dont certains peuvent être transmis à l’homme. Ces parasites peuvent se loger dans les muscles du poisson, et leur présence n’est pas toujours visible à l’œil nu. La cuisson à cœur, à une température supérieure à 60°C, est essentielle pour détruire la plupart des parasites. Une cuisson incomplète, notamment à cœur, présente donc un risque réel.

Quels sont les symptômes d’une infestation parasitaire ?

Les symptômes d’une infestation parasitaire après la consommation de morue contaminée peuvent varier considérablement en fonction du type de parasite et de la quantité ingérée. Ils peuvent aller de simples troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée) à des symptômes plus graves, comme des douleurs abdominales, de la fatigue, ou des réactions allergiques. Dans certains cas rares, des complications plus sérieuses peuvent survenir.

Comment minimiser les risques ?

Pour réduire le risque de contracter des parasites, il est primordial de :

• Acheter votre morue auprès de sources fiables : Privilégiez les poissonniers réputés ou les commerces garantissant la fraîcheur et la provenance de leurs produits.
• Bien cuire la morue : Assurez-vous que la chair est bien cuite, opaque et atteint une température interne de plus de 60°C. Un thermomètre à viande peut être utile pour vérifier la température interne.
• Congeler la morue avant consommation (mais pas comme seule précaution) : La congélation à -20°C pendant au moins 24 heures peut réduire, mais pas éliminer, la charge parasitaire. Elle ne doit pas se substituer à une cuisson appropriée.
• Inspecter visuellement la morue : Bien que cela ne soit pas une garantie absolue, examinez attentivement la chair à la recherche de parasites visibles.

En conclusion :

La consommation de morue est généralement sans danger, mais la présence potentielle de parasites nécessite une vigilance particulière. Une cuisson à cœur et des pratiques d’achat responsables sont les meilleurs moyens de limiter les risques. En cas de symptômes suspects après la consommation de morue, consultez un médecin sans délai. N’oubliez pas que cet article vise à informer et ne se substitue pas à un avis médical.

(Note : Le paragraphe concernant les vitamines périmées a été retiré car il n’était pas pertinent au sujet principal de l’article.)