Pourquoi certaines personnes ne supportent pas le froid ?

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La sensibilité au froid est liée à lactivité physique. Les personnes peu actives ressentent plus le froid car leur corps produit moins de chaleur. Lexercice, au contraire, génère de la chaleur musculaire, réduisant ainsi la sensation de froid.
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Pourquoi le froid nous glace : une question de chaleur interne

Le froid mordant de l’hiver, une sensation universellement désagréable, est pourtant vécue de manière très différente selon les individus. Alors que certains semblent flotter dans une douce chaleur même par températures glaciales, d’autres frissonnent dès que le mercure descend. Si la génétique et certains facteurs de santé jouent un rôle, une raison majeure de cette sensibilité accrue au froid réside dans notre activité physique. En d’autres termes, notre propre fournaise interne, alimentée par le mouvement, est le facteur déterminant de notre tolérance au froid.

Notre corps, véritable machine thermique, produit de la chaleur via le métabolisme. Ce processus, crucial pour maintenir notre température corporelle à environ 37°C, est grandement influencé par l’activité musculaire. Lors d’un effort physique, même modéré, les muscles se contractent et brûlent de l’énergie. Cette combustion n’est pas sans effet: une partie de l’énergie est transformée en chaleur, contribuant à réchauffer l’organisme de l’intérieur. C’est ce que l’on ressent concrètement lorsque l’on se sent “chauffer” après une séance de sport, même par temps froid.

À l’inverse, une personne sédentaire, dont l’activité physique est limitée, produit moins de chaleur interne. Son métabolisme basal, c’est-à-dire la quantité d’énergie dépensée au repos, est plus faible. Conséquence directe : la production de chaleur est réduite, rendant l’organisme plus vulnérable au froid ambiant. Cette personne ressentira ainsi plus intensément le froid, même avec une température extérieure modérée, car son corps peine à compenser les pertes de chaleur.

Ce n’est pas simplement une question de sensation subjective. La température corporelle réelle peut effectivement être légèrement inférieure chez les individus peu actifs, augmentant leur vulnérabilité face aux basses températures et aux risques associés, comme l’hypothermie. Il est donc essentiel de maintenir une activité physique régulière, même modérée, pour améliorer la thermorégulation et renforcer la résistance au froid. Une simple marche quotidienne peut faire une différence significative dans la perception et la tolérance au froid.

En conclusion, si la génétique et l’état de santé contribuent à la sensibilité au froid, l’activité physique reste un facteur déterminant. En stimulant notre métabolisme et en augmentant notre production de chaleur interne, l’exercice physique nous offre une défense naturelle contre les rigueurs de l’hiver. Alors, sortez bouger, votre corps vous remerciera!