Quelle alimentation pour faire baisser les globules rouges ?

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Pour réduire une polyglobulie (excès de globules rouges), limitez la consommation dalcool qui peut aggraver certains symptômes. Privilégiez les aliments riches en fer et réduisez les céréales raffinées et les aliments ultra-transformés, souvent pauvres en ce nutriment essentiel.

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Régler le curseur : Alimentation et réduction du nombre de globules rouges

Une polyglobulie, ou augmentation excessive du nombre de globules rouges dans le sang, peut avoir des conséquences sur la santé. Si un traitement médical est souvent nécessaire pour gérer cette condition, l’alimentation joue un rôle important dans la gestion des symptômes et, dans certains cas, dans la contribution à une régulation à long terme. Contrairement à une idée répandue, il ne s’agit pas de réduire drastiquement la consommation de fer, mais plutôt de modérer son apport et d’optimiser son absorption.

L’alcool : un ennemi à éviter

Avant de se pencher sur les aspects nutritionnels, il est crucial de souligner l’impact négatif de l’alcool. La consommation d’alcool peut exacerber certains symptômes de la polyglobulie et entraver les efforts de régulation. La modération, voire l’abstinence, est donc fortement recommandée.

Le fer : un équilibre délicat

Le fer est un nutriment essentiel à la production de globules rouges. Cependant, dans le cas d’une polyglobulie, il ne s’agit pas de supprimer totalement le fer de son alimentation, ce qui serait contre-productif et potentiellement dangereux. L’objectif est plutôt de maîtriser son apport et d’optimiser son absorption. Ceci implique :

  • Limiter les aliments riches en fer hémique: Le fer hémique, présent dans les viandes rouges, les volailles et les poissons, est plus facilement absorbé par l’organisme que le fer non hémique. Une réduction, mais non une suppression totale, de la consommation de ces aliments peut être bénéfique. L’accent doit être mis sur la modération.

  • Privilégier les aliments riches en fer non hémique: Le fer non hémique, présent dans les légumes verts à feuilles (épinards, choux), les légumineuses (lentilles, haricots) et les céréales complètes, est moins bien absorbé. Cependant, sa consommation est importante car il contribue à un apport en fer global sans exacerber la production de globules rouges de la même manière que le fer hémique.

  • Favoriser l’absorption du fer non hémique: La vitamine C améliore l’absorption du fer non hémique. Consommer des aliments riches en vitamine C (agrumes, poivrons, fraises) en même temps que des aliments riches en fer non hémique peut optimiser l’utilisation de ce nutriment. Inversement, le café et le thé inhibent l’absorption du fer.

Au-delà du fer : un régime équilibré

Une alimentation équilibrée est primordiale. Il est conseillé de :

  • Réduire la consommation de céréales raffinées et d’aliments ultra-transformés: Ces aliments sont souvent pauvres en nutriments essentiels, y compris le fer, et contribuent à un déséquilibre général de l’alimentation. Privilégier les céréales complètes, les fruits, les légumes et les protéines maigres est essentiel.

  • Hydrater son corps : Une bonne hydratation est indispensable pour la santé globale et facilite le fonctionnement du système sanguin.

Conclusion : une approche personnalisée

Il est important de rappeler que cet article présente des informations générales. La gestion d’une polyglobulie nécessite un suivi médical rigoureux. Un médecin ou un nutritionniste pourra adapter les recommandations alimentaires en fonction de la cause de la polyglobulie, de l’état de santé général du patient et de ses besoins spécifiques. Une approche personnalisée est essentielle pour une gestion efficace et sûre de cette condition. Ne modifiez jamais votre alimentation sans l’avis d’un professionnel de santé.