Est-il bon de manger une glace après le repas ?

La glace après le repas : un plaisir digeste ?

Manger une glace après un repas est-il une bonne idée ? La réponse n’est pas aussi simple qu’un “oui” ou un “non”. L’idée reçue, souvent véhiculée par des diététiciens, est que la consommation de glace après le repas est préférable, en raison de son impact sur la digestion. Plutôt que de considérer cette pratique comme un dogme, examinons plus précisément ce qu’elle implique.

L’argument principal avançant en faveur de cette consommation est la répartition de l’apport glucidique de la glace. En effet, la composition sucrée de la glace, en tant que source de glucides, contribue à une digestion plus progressive. Cette diffusion des glucides dans le temps empêche les pics de glycémie soudains, qui peuvent être désagréables pour certains. Ce processus contribue potentiellement à une meilleure assimilation des nutriments apportés par le repas.

Cependant, il est primordial de maintenir une approche modérée. La quantité de sucre contenue dans une portion de glace, même artisanale ou faiblement sucrée, est non négligeable. Une consommation excessive, même après un repas, peut déstabiliser la glycémie et éventuellement favoriser la prise de poids. Il est important de considérer le reste de l’alimentation et la quantité de glucides déjà consommés. Un repas copieux et déjà riche en sucres ne sera pas forcément optimisé par une glace, au contraire.

Par ailleurs, la température de la glace peut avoir un impact sur la digestion. Une glace trop froide peut perturber la température corporelle et engendrer des désagréments, même si cela n’est pas nécessairement nocif pour tous. Il est donc conseillé de prendre une glace légèrement dégelée, surtout si l’on souffre d’un système digestif sensible.

En conclusion, la consommation d’une glace après le repas, avec modération et en fonction de son régime alimentaire, peut avoir un impact positif sur la digestion en évitant les pics de glycémie. Néanmoins, il est primordial de considérer la composition du repas précédent et la sensibilité de son système digestif. L’équilibre et la conscience des quantités restent clés. Il n’y a pas de règle absolue, et l’écoute de son corps est primordiale.